Invader : l’artiste qui met des Space Invaders un peu partout et qu’on aime chez Matemonsac !

Il y a quelque temps, on m’a parlé de l’exposition « 1000 » de l’artiste Invader, qui se tient à Paris du 7 juin au 2 juillet. A première vue, ça ne m’évoquait pas grand chose, à part peut-être le nom donné aux « méchants » dans les jeux vidéo auxquels jouait mon frère quand il était petit. Mais après avoir vu les photos que mon amie Charlotte avait prises à la Générale, où l’artiste a pris ses quartiers d’été, j’ai tout de suite reconnu ses œuvres.

Vous avez forcément (presque) toutes vu au moins une des œuvres d’Invader. Présentes sur les 5 continents, elles se déclinent dans d’innombrables couleurs mais représentent toujours, par un jeu de mosaïques, une créature mi-vaisseau spatial, mi-visage : le Space Invader.

Tout commence dans les années 1990, quand Invader, s’inspirant du jeu vidéo des années 1970-1980, Space Invaders, et de ses personnages pixellisés, réalise sa première œuvre en mosaïque représentant un Space Invader et l’applique sur un mur d’une ruelle de Paris près de la Bastille. En toute illégalité bien sûr.

Invader Rubics

Photo : http://www.space-invaders.com

Treize ans plus tard, on compte 2692 Space Invaders dans le monde, répartis sur 77 villes, tous continents confondus. Chaque œuvre est différente, a son propre style et sa propre histoire. Les Space Invaders sont partout : le créateur se définit comme un « hacker » qui envahit un domaine avec un virus qui se propage. Et non sans quelques esclandres : ses installations clandestines lui ont valu quelques 22 nuits passées au poste de police !

New York

Photo : http://www.space-invaders.com

Il fête cet été la pose de son 1000^ème Space Invader parisien, d’où le nom de l’exposition qui retrace son parcours et son œuvre, organisée à la Générale. On y voit aussi son travail sur le Rubik’s Cube, qu’il détourne depuis 2005. En jouant avec le nombre de cubes et la disposition des facettes de couleurs, il crée des œuvres s’inscrivant dans 3 thèmes : les Bad Men, « les méchants », les Masterpieces, où il reproduit les grands classiques, de Delacroix à Warhol, et Low Fidelity, où il s’attaque à la musique en reproduisant les pochettes de ses 33 tours préférés.

Photo : http://www.space-invaders.com

Pour les gourmandes, le vice ira même jusqu’à vous proposer des gaufres en forme de Space Invader !

Photo : http://charlottelgd.tumblr.com/

Si vous êtes à Paris ce week-end et que vous faites partie comme moi des retardataires qui n’ont pas encore eu le temps de se rendre à la Générale, courez-y, il vous reste 3 jours !

Et si vous voulez vous offrir un Space Invader, Anne-Charlotte Goutal en a fait un des pictogrammes de sa collection ! Les trousses sont en vente sur matemonsac.localhost.com bien sûr.